DRY WATER
Le projet collaboratifde LODGER
Une tour de Babel à 12 niveaux
Le confinement récent a au moins eu le mérite de développer de nouvelles formes de collaboration artistique, dont celle à distance.
Privés de concert pendant l’année dernière, les musiciens producteurs de LODGER, Denis Richard (basse), Japy Lo Pinto (batterie, percussions) et Pat Matteis (guitares, claviers) ont décidé de faire appel à 12 artistes de différents horizons afin d’écrire les textes dont le thème serait le rapport de l’être humain à la nature, à son environnement, et de poser leur voix sur les réalisations, initialement instrumentales, du trio.
Ce n’est pas moins de six langues différentes – anglais, japonais, malgache, espagnol, français et italien – qui se côtoient sur les douze plages aux couleurs et tempos multiples : balade acoustique mélancolique, rock vitaminé, ambiance expérimentale électro ou acoustique.
L’album s’ouvre sur « La Course » effrénée de Julie Buttolo, rythmée façon 60’. La narration donne le ton et dévoile une des facettes du thème global de DRY WATER.
Sur « Azafady », c’est en malgache que Léonie Sam remercie Mère Nature dans une ambiance acoustique de recueillement.
Avec « Losing The Link », c’est la colère de Guilhöm qui éclate face à la perte de notre lien avec la Nature.
DRY WATER se conclut avec « Tous Les Animaux », où Jil Caplan fait le constat qu’ils sont de plus en plus nombreux à nous quitter et à disparaître.
Paradoxe récurrent de notre monde d’aujourd’hui, cet album a été enregistré grâce à Internet sans qu’aucun des participants ne se rencontre.
Des illustrations visuelles de nombreux titres, disponibles dans la section « vidéos », viendront au fil de l’eau enrichir l’univers de DRY WATER.